Wolverine - Le Combat de l'Immortel - James Mangold

Publié le par nathan03

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Wolverine, le personnage le plus emblématique de l’univers des X-Men, est entraîné dans une aventure ultime au cœur du Japon contemporain...

 

Un sacré casse-tête que ce second Wolverine... Bêtise opportuniste, vrai film de super-héros... ? Un peu des deux.

Après un premier opus assez catastrophique, notre héros aux griffes d'acier nous revient dans un nouveau film qui pouvait bien faire saliver : le Japon, pays important pour Wolverine version Comics, le retour d'un X-Men adulé... Surtout qu'on retrouve aux commandes de ce film James Mangold à qui on doit les excellents Identity, 3h10 pour Yuma et Walk the Line.

Le résultat est sans appel : Wolverine - le Combat de l'Immortel vole très bas. Après une rapide introduction sympathique même si assez convenue, on ne perd pas une minute pour se retrouver dans l'action, et ça ne manque pas. Les combats sont légions, le rythme est particulièrement soutenu et les acteurs sont plutôt corrects dans l'ensemble excepté les bad guys/girls, directement puisés dans le pathétique bestiaire d'Elektra. On va dire qu'ils font de leur mieux, mais c'est clairement insuffisant. En effet, malgré son talent, Hugh Jackman ne parvient pas à porter le film de manière convaincante, la faute incombant à des seconds rôles assez peu charismatiques et trop peu présents. Un des précédents films de notre héros aux griffes d'adamantium, Le Prestige est un bel exemple de ce que peut fournir un Hugh Jackman bien entouré, mais voilà, tout le monde n'est pas Michael Cane ou Christian Bale... On a donc bien du mal à se sentir concerné par ce qui se passe pendant le film... Cela peut paraître surprenant mais souvenez vous d'Elektra.

Le second point qui porte l'estocade est l'aseptisation complète du film, complètement expurgé de sang, d'hémoglobine et même de violence, malgré les combats très présents. On parle d'un personnage avec des griffres que diable ! Il charcute, déchire, découpe... Et ça ne saigne jamais... Cherchez l'erreur... mais cela achève de décredibiliser l'ensemble.

On ne parlera pas de la 3D, totalement inutile et sans aucun intérêt.

Bref, un ratage total, qui ne vaut que pour les dernières imnutes, mais encore faut-il avoir le courage de rester jusqu'à la fin du générique. James Mangold ne fait finalement pas beaucoup mieux que Gavin Hood, quel dommage. La haine quand on sait que Bryan Singer et Darren Aronovsky étaient pressentis à la réalisation...

Publié dans Cinéma

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